Le savez-vous ?
Le mot SIDA est une abréviation qui signifie Syndrome d’Immonu-Déficience Acquise.
Un seropotif est un individu séropositif est celui dont le sang (sérum) montre au laboratoire des signes (anticorps) de passage du virus HIV.
En clair, un individu séropositif porte des anticorps spécifiques au virus du SIDA. Malgré l’absence de traitement curatif ou de vaccin anti-SIDA, il s’avère indispensable de connaître son statut sérologique tant pour une personne infectée que pour celle qui ne l’est pas.
Pour un individu séronégatif, c’est-à-dire non infecté, le test peut être le signe d’un nouveau départ dans le comportement de l’individu de façon à garder cet état. Tandis que pour un individu infecté (séropositif) le fait de le savoir peut l’aider à adopter certaines attitudes pour se protéger lui-même contre les infections opportunistes et pour protéger son entourage.
Un syndrome est un ensemble de symptômes ou de signes d’une maladie.
Immunodéficience signifie : diminution de la capacité de se défendre contre certains microbes. Le SIDA détruit le système de défense de l’organisme. Une fois que ce système est détruit ou affaibli, il apparaît des maladies de tout genre, c’est ce qu’on appelle infections opportunistes (la tuberculose, la candidose,…)
Un virus est un microbe. Le virus du SIDA est appelé Virus de l’Immuno-Déficience Humaine (VIH) ou HIV en anglais.
D’où vient le SIDA?
L’origine du SIDA n’est pas connue. Au point de vue historique, les premiers cas de cette maladie ont été identifiés en juin 1981 aux Etats-Unis d’Amérique.
Mais la maladie existait certainement plusieurs années avant qu’elle ne soit connue, probablement avant la fin des années 1950 — l’épidémie s’étant déclarée, selon les régions du monde, entre la fin des années 1970 et le début des années 1990.
Tandis que selon l’opinion la plus répandue dans les milieux médicaux en Europe et en Amérique, il serait originaire du centre de l’Afrique (Au Gabon et en République démocratique du Congo). Le singe vert d’Afrique est porteur d’un virus similaire et l’on pense qu’il a été transmis à l’homme à la suite de contacts étroits avec des singes contaminés.
Comment identifier les symptômes du SIDA?
Le SIDA n’a pas de symptômes spécifiques. L’individu malade présente les signes ou les symptômes de l’infection « opportuniste » dont il souffre. Par exemple, en République Démocratique du Congo, les malades du SIDA présentent fréquemment de la diarrhée chronique, de l’amaigrissement et de la fièvre prolongée.
Mais il existe dans ce que les médecins appellent « définition clinique du SIDA » deux grands groupes de signes de la maladie : les signes ou les symptômes majeurs et les signes ou symptômes mineurs.
Les symptômes majeurs sont :
La diarrhée chronique de plus d’un mois,
L’amaigrissement prononcé,
La fièvre prolongée de plus d’un mois.
Les symptômes mineurs sont :
La toux chronique,
Le prurit ou démangeaison généralisée,
L’herpès,
La candidose,
Le zona,
Les ganglions généralisés, etc.
Il faut noter que tous les signes susmentionnés peuvent se manifester en présence d’autres maladies. C’est pourquoi seul un médecin avisé peut poser le diagnostic du SIDA.
Le malade du SIDA se reconnaît par ses signes cliniques, mais comme ceux-ci ne sont pas caractéristiques, ils doivent être confirmés par des examens de laboratoire spécialisés. Il faut cependant noter qu’une personne peut être infectée par le virus du SIDA sans être malade. Il n’existe aucun moyen pour identifier un tel individu en dehors des examens de laboratoire.
Les moyens de transmission du virus VIH sont principalement au nombre de trois, à savoir :
La voie sexuelle : Les relations sexuelles sans protection avec un individu infecté peuvent transmettre le virus du SIDA. C’est le mode de transmission le plus fréquent dans le monde, et plus particulièrement en République Démocratique du Congo où on estime à 80% de cas de SIDA sont imputables à cette voie.
La voie sanguine : Par voie de sang. Il peut s’agir de la transfusion sanguine faite avec du sang contaminé, des injections faites avec des seringues et aiguilles souillées du sang infecté ou scarification de la peu avec des matériels non stérilisés (exemple : lame de rasoir).
Transmission entre une mère infectée à son enfant pendant la grossesse ou au moment de l’accouchement, fréquent en Afrique.
Le virus du SIDA se localise spécialement dans certains globules blancs, les lymphocytes T-helper, mais aussi dans d’autres globules blancs, les monocytes ainsi que dans les cellules nerveuses. Cependant le virus a été isolé dans la plupart des liquides corporels : sang, sperme, secrétions vaginales, salive, larmes, sueur, urines, lait maternel, etc.
Toutefois, le virus ne se trouve à des concentrations importantes susceptibles de permettre la transmission dans le sang, le sperme et les secrétions vaginales. Et il détruit tout le système de défense de l’homme infecté, ce qui aboutit à des maladies diverses appelées infections opportunistes.
Le premier pays ayant parlé du SIDA est les Etats-Unis d’Amérique. Cela a été signalé par une demande accrue d’un médicament utilisé dans le traitement d’une maladie très rare : la Pentamidine utilisée dans le traitement de la pneumonie à PNEUMOCYSTIS CARINII.
De fil en aiguille, le Centre de Contrôle des maladies d’Atlanta a conclu que le taux élevé des cas de pneumonie à PNEUMOCYSTIS CARINII. Était le signe de la naissance d’une nouvelle maladie à laquelle on a donné le nom de SIDA.
Et en en République Démocratique du Congo, les premiers cas de SIDA ont été diagnostiqués, à Kinshasa, en octobre 1983 par une équipe mixte Américano-Belge en étroite collaboration avec des médecins Zaïrois (Congolais) de l’Hôpital Mama Yemo (actuel Hôpital Général de Kinshasa) et des Cliniques Universitaires du Mont-Amba.
L’expansion du SIDA dans le monde
En réalité l’expansion du SIDA maladie est récente, mais celle du SIDA infection s’est passée il y a plusieurs années de façon silencieuse. Les raisons de cette expansion ne sont pas toutes connues, mais il est certain que le développement des moyens de transports rapides ayant permis les mixages des peuples a été pour quelque chose.
L’autre raison possible est le changement de mode de vie des populations avec la liberté sexuelle de plus en plus autorisée dans plusieurs sociétés modernes. Il existe certainement d’autres raisons relatives au virus, lui-même, sa virulence, sa transmissibilité, etc.
Les dangers des transfusions sanguines
Les donneurs de sang porteurs du virus peuvent transmettre le SIDA, même s’ils ne présentent pas, pour l’instant, les symptômes de la maladie.
Une étude a révélé que près de 40 pour cent des patients “qui contractaient le SIDA par transfusion (...) avaient 60 ans ou plus” et que “c’était le plus souvent à l’occasion d’interventions chirurgicales, souvent pour effectuer un pontage coronarien, qu’ils étaient transfusés”, selon The New England Journal of Medicine.
Le SIDA aujourd’hui...
La plaie meurtrière qu’est le SIDA aurait pu être évitée. Le New York Times Magazine la décrit comme “le premier fléau de l’histoire humaine dont la propagation dépend entièrement de notre comportement conscient.
Il n’existe actuellement aucun traitement capable de guérir le SIDA, et il paraît peu probable que l’on en découvre un prochainement. Si les nouveaux traitements permettent de ralentir la progression de la maladie, il est de loin préférable d’éviter la contamination. Mais avant d’aborder la question de la prévention, examinons comment se transmet et ne se transmet pas le VIH, le virus du sida.
On peut être contaminé par le VIH 1) en utilisant une aiguille ou une seringue infectée, 2) en ayant des relations sexuelles (vaginales, anales ou orales) avec un partenaire séropositif et 3) en recevant une transfusion sanguine ou des produits sanguins (bien que, dans les pays industrialisés, des tests de dépistage permettent de limiter les risques) ; enfin, 4) une mère séropositive peut transmettre le virus à son enfant avant ou pendant l’accouchement, ou encore pendant l’allaitement.
Soyons tous conscients, tant les jeunes que les vieux et évitons cet ennemi commun qu’est le SIDA en ayant un comportement responsable, en évitant de relations intimes sans lendemain qui peuvent aller des baisers au rapport sexuel entre deux personnes se connaissant à peine et n’envisageant même pas de se reparler.
Tous unis, nous vaincrons le SIDA !
Le mot SIDA est une abréviation qui signifie Syndrome d’Immonu-Déficience Acquise.
Un seropotif est un individu séropositif est celui dont le sang (sérum) montre au laboratoire des signes (anticorps) de passage du virus HIV.
En clair, un individu séropositif porte des anticorps spécifiques au virus du SIDA. Malgré l’absence de traitement curatif ou de vaccin anti-SIDA, il s’avère indispensable de connaître son statut sérologique tant pour une personne infectée que pour celle qui ne l’est pas.
Pour un individu séronégatif, c’est-à-dire non infecté, le test peut être le signe d’un nouveau départ dans le comportement de l’individu de façon à garder cet état. Tandis que pour un individu infecté (séropositif) le fait de le savoir peut l’aider à adopter certaines attitudes pour se protéger lui-même contre les infections opportunistes et pour protéger son entourage.
Un syndrome est un ensemble de symptômes ou de signes d’une maladie.
Immunodéficience signifie : diminution de la capacité de se défendre contre certains microbes. Le SIDA détruit le système de défense de l’organisme. Une fois que ce système est détruit ou affaibli, il apparaît des maladies de tout genre, c’est ce qu’on appelle infections opportunistes (la tuberculose, la candidose,…)
Un virus est un microbe. Le virus du SIDA est appelé Virus de l’Immuno-Déficience Humaine (VIH) ou HIV en anglais.
D’où vient le SIDA?
L’origine du SIDA n’est pas connue. Au point de vue historique, les premiers cas de cette maladie ont été identifiés en juin 1981 aux Etats-Unis d’Amérique.
Mais la maladie existait certainement plusieurs années avant qu’elle ne soit connue, probablement avant la fin des années 1950 — l’épidémie s’étant déclarée, selon les régions du monde, entre la fin des années 1970 et le début des années 1990.
Tandis que selon l’opinion la plus répandue dans les milieux médicaux en Europe et en Amérique, il serait originaire du centre de l’Afrique (Au Gabon et en République démocratique du Congo). Le singe vert d’Afrique est porteur d’un virus similaire et l’on pense qu’il a été transmis à l’homme à la suite de contacts étroits avec des singes contaminés.
Comment identifier les symptômes du SIDA?
Le SIDA n’a pas de symptômes spécifiques. L’individu malade présente les signes ou les symptômes de l’infection « opportuniste » dont il souffre. Par exemple, en République Démocratique du Congo, les malades du SIDA présentent fréquemment de la diarrhée chronique, de l’amaigrissement et de la fièvre prolongée.
Mais il existe dans ce que les médecins appellent « définition clinique du SIDA » deux grands groupes de signes de la maladie : les signes ou les symptômes majeurs et les signes ou symptômes mineurs.
Les symptômes majeurs sont :
La diarrhée chronique de plus d’un mois,
L’amaigrissement prononcé,
La fièvre prolongée de plus d’un mois.
Les symptômes mineurs sont :
La toux chronique,
Le prurit ou démangeaison généralisée,
L’herpès,
La candidose,
Le zona,
Les ganglions généralisés, etc.
Il faut noter que tous les signes susmentionnés peuvent se manifester en présence d’autres maladies. C’est pourquoi seul un médecin avisé peut poser le diagnostic du SIDA.
Le malade du SIDA se reconnaît par ses signes cliniques, mais comme ceux-ci ne sont pas caractéristiques, ils doivent être confirmés par des examens de laboratoire spécialisés. Il faut cependant noter qu’une personne peut être infectée par le virus du SIDA sans être malade. Il n’existe aucun moyen pour identifier un tel individu en dehors des examens de laboratoire.
Les moyens de transmission du virus VIH sont principalement au nombre de trois, à savoir :
La voie sexuelle : Les relations sexuelles sans protection avec un individu infecté peuvent transmettre le virus du SIDA. C’est le mode de transmission le plus fréquent dans le monde, et plus particulièrement en République Démocratique du Congo où on estime à 80% de cas de SIDA sont imputables à cette voie.
La voie sanguine : Par voie de sang. Il peut s’agir de la transfusion sanguine faite avec du sang contaminé, des injections faites avec des seringues et aiguilles souillées du sang infecté ou scarification de la peu avec des matériels non stérilisés (exemple : lame de rasoir).
Transmission entre une mère infectée à son enfant pendant la grossesse ou au moment de l’accouchement, fréquent en Afrique.
Le virus du SIDA se localise spécialement dans certains globules blancs, les lymphocytes T-helper, mais aussi dans d’autres globules blancs, les monocytes ainsi que dans les cellules nerveuses. Cependant le virus a été isolé dans la plupart des liquides corporels : sang, sperme, secrétions vaginales, salive, larmes, sueur, urines, lait maternel, etc.
Toutefois, le virus ne se trouve à des concentrations importantes susceptibles de permettre la transmission dans le sang, le sperme et les secrétions vaginales. Et il détruit tout le système de défense de l’homme infecté, ce qui aboutit à des maladies diverses appelées infections opportunistes.
Le premier pays ayant parlé du SIDA est les Etats-Unis d’Amérique. Cela a été signalé par une demande accrue d’un médicament utilisé dans le traitement d’une maladie très rare : la Pentamidine utilisée dans le traitement de la pneumonie à PNEUMOCYSTIS CARINII.
De fil en aiguille, le Centre de Contrôle des maladies d’Atlanta a conclu que le taux élevé des cas de pneumonie à PNEUMOCYSTIS CARINII. Était le signe de la naissance d’une nouvelle maladie à laquelle on a donné le nom de SIDA.
Et en en République Démocratique du Congo, les premiers cas de SIDA ont été diagnostiqués, à Kinshasa, en octobre 1983 par une équipe mixte Américano-Belge en étroite collaboration avec des médecins Zaïrois (Congolais) de l’Hôpital Mama Yemo (actuel Hôpital Général de Kinshasa) et des Cliniques Universitaires du Mont-Amba.
L’expansion du SIDA dans le monde
En réalité l’expansion du SIDA maladie est récente, mais celle du SIDA infection s’est passée il y a plusieurs années de façon silencieuse. Les raisons de cette expansion ne sont pas toutes connues, mais il est certain que le développement des moyens de transports rapides ayant permis les mixages des peuples a été pour quelque chose.
L’autre raison possible est le changement de mode de vie des populations avec la liberté sexuelle de plus en plus autorisée dans plusieurs sociétés modernes. Il existe certainement d’autres raisons relatives au virus, lui-même, sa virulence, sa transmissibilité, etc.
Les dangers des transfusions sanguines
Les donneurs de sang porteurs du virus peuvent transmettre le SIDA, même s’ils ne présentent pas, pour l’instant, les symptômes de la maladie.
Une étude a révélé que près de 40 pour cent des patients “qui contractaient le SIDA par transfusion (...) avaient 60 ans ou plus” et que “c’était le plus souvent à l’occasion d’interventions chirurgicales, souvent pour effectuer un pontage coronarien, qu’ils étaient transfusés”, selon The New England Journal of Medicine.
Le SIDA aujourd’hui...
La plaie meurtrière qu’est le SIDA aurait pu être évitée. Le New York Times Magazine la décrit comme “le premier fléau de l’histoire humaine dont la propagation dépend entièrement de notre comportement conscient.
Il n’existe actuellement aucun traitement capable de guérir le SIDA, et il paraît peu probable que l’on en découvre un prochainement. Si les nouveaux traitements permettent de ralentir la progression de la maladie, il est de loin préférable d’éviter la contamination. Mais avant d’aborder la question de la prévention, examinons comment se transmet et ne se transmet pas le VIH, le virus du sida.
On peut être contaminé par le VIH 1) en utilisant une aiguille ou une seringue infectée, 2) en ayant des relations sexuelles (vaginales, anales ou orales) avec un partenaire séropositif et 3) en recevant une transfusion sanguine ou des produits sanguins (bien que, dans les pays industrialisés, des tests de dépistage permettent de limiter les risques) ; enfin, 4) une mère séropositive peut transmettre le virus à son enfant avant ou pendant l’accouchement, ou encore pendant l’allaitement.
Soyons tous conscients, tant les jeunes que les vieux et évitons cet ennemi commun qu’est le SIDA en ayant un comportement responsable, en évitant de relations intimes sans lendemain qui peuvent aller des baisers au rapport sexuel entre deux personnes se connaissant à peine et n’envisageant même pas de se reparler.
Tous unis, nous vaincrons le SIDA !