mardi 21 décembre 2010

Le TP Mazembe, le meilleur club africain en 2010

La soirée GLO-CAF Awards 2010, grand événement continental qui récompense les athlètes, personnalités, clubs et sélections qui se sont distingués et ont contribué au développement du football sur le continent a été effective dans la cité des étoiles au Caire en Egypte.

Le TP Mazembe est vainqueur de la ligue des champions de la CAF et vice champion du monde des clubs de la FIFA 2010.


Concerné parmi le meilleur évoluant en Afrique, l’attaquant des Corbeaux Alain KALUYITUKA DIOKO ballon d’argent FIFA Adidas a été surclassé par le capitaine des Pharaons d’Egypte Ahmed HASSAN. Le TP Mazembe n’a pas pu conserver le mérite de 2009 où Trésor MPUTU l’avait emporté.

Tandis que l’ancien coach des Blacks stars du Ghana Milovan RAJEVAC remporte la palme de meilleur entraîneur au détriment du coach Lamine NDIAYE.

Félicitation à Mazembe qui ne cesse de faire la fierté de la République Démocratique du Congo et de l'Afrique toute entière.

jeudi 2 décembre 2010

L'espoir s'est envolé pour les congolais?

La nouvelle venait de tomber ! Malgré ses deux titres de champion d’Afrique des nations en 1968 et 1974, année au cours de laquelle elle représentait seule le continent africain à la phase finale de la coupe du monde, bien qu’ayant enregistré un bon résultat au Burkina Faso en 1998, avec une victoire méritée au CHAN 2009 en Côte d’Ivoire et les progrès de ses clubs en Afrique, la République démocratique du Congo n’organisera pas la CAN sur son sol avant au moins 2019.


On s’achemine donc vers des victoires sud-africaines et marocaines pour les 30e et 31e CAN. Le Maroc avait organisé l’édition 1988 et l’Afrique du Sud, celle de 1996. La République Démocratique du Congo, aucune. Le choix des pays hôtes sera révélé par la CAF le dernier week-end du mois de janvier (28 au 30).

jeudi 4 novembre 2010

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mardi 26 octobre 2010

Savez-vous ce que signifie avoir faim ?



Est-ce que, vous vous êtes déjà posé une telle question ?

Essayez de regarder la télévision, plus précisément le journal télévisé pour voir les images sensibles des millions d’individus en particulier les femmes et les enfants, comment ils souffrent et meurent.

La façon dont ils sont violentés, mutilés et meurtris par les guerres d’un côté et de l’autre, des milliers de personnes déplacées à cause des mêmes hostilités.

Imaginez-vous parcourir plusieurs kilomètres à pied et ce, pendant des jours sans rien mettre sous la dent, juste pour sauver votre peau!

Malheureusement c’est ce qui arrive à beaucoup de familles aujourd’hui dans le monde et plus particulièrement en Afrique.

En évitant d’être l’objet d’attaques de groupes armées, beaucoup deviennent au contraire victime de la famine, qui les déshumanisent jusqu’au point de ressembler à des squelettes vivants à cause de manque de la nourriture. Il est aussi vrai que pour beaucoup d’individus, surtout ceux vivant en Occident, le mot « Famine » ne leurs est pas familier et qu’ils n’ont jamais expérimentés ce que signifie avoir faim, moins encore comment la famine agit dans l’organisme d’un être humain.

Aujourd’hui outre la famine dont les effets dévastateurs ne sont plus à démontrer, plusieurs autres femmes et enfants connaissent encore la discrimination. C’est ce qui les fragilise pendant les conflits armés.

Travaillons pour un monde meilleur dans les jours avenirs, en combattant particulièrement les guerres égoïstes de politiciens, en prônant l’émancipation de la femme et les droits de l’enfant, c’est alors que nous réussirons à combattre la famine dans le monde et plus particulièrement en Afrique.



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mardi 7 septembre 2010

Une bonne et une mauvaise nouvelle dans le secteur de l’éducation en RDC

A l’issue de leur assemblée générale, les enseignants comme un seul homme ont décidé de ne pas reprendre le travail hier le 6 septembre 2010, date fixée par le gouvernement pour la rentrée scolaire.

Pour eux, le 20 septembre, est la date prévue par le gouvernement pour payer le deuxième palier de Mbudi avec comme chiffre indicatif, neuf cents trente six milles francs congolais, déjà payés aux secrétaires généraux de l’administration publique.

La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement a décidé de rendre effective la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics dès cette rentrée.
En effet, conformément à l’article 43 de la Constitution, aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) ainsi qu’а ceux de l’Education pour Tous (EPT), le chef de l’Etat a chargé le gouvernement de la République de prendre toutes les dispositions nécessaires pour rendre effective la gratuite de l’enseignement primaire dans les établissements publics dès la rentrée scolaire 2010-2011.

Le Potentiel se félicite de cette décision : « Il s’agit pour la RDC d’une ambition et d’une aspiration légitimes que d’avoir pris le pari du développement par le biais de l’éducation pour tous, affirme le quotidien kinois ; le pays s’étant mis en phase avec une obligation à laquelle il ne pouvait se dérober. Dans tous les cas, pas pour longtemps. »

Bonne rentrée scolaire à tous les écoliers congolais.

mardi 17 août 2010

Et si la R.D.Congo organisait la Can 2015?

L’histoire nous apprend qu’en 1968 pour la première fois le Zaïre (les Léopards), actuellement République Démocratique du Congo, remporta la sixième édition de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Éthiopie face au Ghana.
Logo Can R.D.Congo 2015

Et en 1974, en terre égyptienne, le Zaïre avait mis à mort la Zambie et pour cette phase finale de la Can, le joueur Pierre Ndaye Mulamba marqua à lui seul neuf buts, un record qui à ce jour n’a jamais été égalisé. En cette même année, le Zaïre fut le premier pays africain à représenter tout le continent noir à la Coupe du Monde à Munich en Allemagne.

Deux décennies et demi plus tard en 1998, au Burkina Faso l’ex-Zaïre redevenu République Démocratique du Congo gagna la troisième place de la Can 1998 face aux Burkinabés.
Et récemment en 2009, à l’occasion de la première édition du CHAN (Championnat d’Afrique des Nations) organisé en Côté d’ivoire, les léopards juniors de la République Démocratique du Congo venaient de conquérir la première place au détriment des ghanéens.

Que dire du football congolais aujourd’hui ? Bien qu’ayant connu plusieurs désagréments, présentement le football congolais est en plein redressement à en croire les efforts que ne cesse de déployer le Ministère de la jeunesse, sports et loisirs et la Fédération congolaise de football.

La R.D.Congo pourra-t-elle organiser une phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations ?
Bien sûr que oui ! Le Congo-Kinshasa est capable d’organiser cette grande rencontre africaine, avec la volonté du gouvernement mise en œuvre en rénovant et en construisant des nouvelles infrastructures aux normes internationales, nous serions sûr d’organiser et pourquoi pas aussi de remporter la Can 2015 à Kinshasa.  « Ekozala likambo ya mabele… »

mardi 10 août 2010

Les étudiants congolais à l’étranger!

La République Démocratique du Congo, depuis longtemps entretient des bonnes relations bilatérales avec beaucoup d’états dans le monde, et ce pratiquement dans plusieurs domaines, dont celui de l’éducation.

Ce dernier, est important et indispensable pour tout pays, c’est ce qui permet de préparer des nouvelles élites pour y assurer la relève. Ne dis-on pas qu’un peuple sans instruction est un peuple sans avenir ?

Bien que possédant plusieurs universités et instituts supérieurs qui forment bon nombre de cadres congolais, la République Démocratique du Congo recoure aussi aux universités des pays dits développés et avec qui - il entretient de bonnes relations, pour une formation de qualité des autres congolais, généralement plus brillants.

De ce fait, chaque année plusieurs étudiants congolais sont envoyés par l’Etat à l’étranger pour continuer leur programme universitaire dans des institutions dont les formations se comptent parmi les meilleurs dans le monde.

Mais des questions importantes se posent : Comment vivent ces jeunes étudiants inexpérimentés dans leurs pays de résidences actuels ? L’Etat congolais leur apporte-ils un soutien matériel, financier ou même moral afin de bien passer les dures années d’études, surtout qu’étant loin de leurs familles ? Ou existe-il un service chargé d’aider individuellement chaque étudiant, en cas d’échec, d’exclusion de l’université ou même du décès ?
 
Ces questions sont les quelques-unes parmi tant d’autres que les étudiants congolais à l’étranger ne cessent de se poser.

En quittant le pays pour l’étranger, ces jeunes vont approfondir et parfaire leurs connaissances, dans le but d’être des acteurs du développement, des bons cadres ayant la maîtrise de leurs spécialités. Mais une fois à l’extérieur, ils sont totalement délaissés à leur triste sort, sans aide du pays.

Et que dire nos ambassades à l’étranger ? La plupart d’ambassades congolaises ne servent pas aux congolais, ni moins encore aux simples étudiants n’ayant rien. En cas de sérieux problèmes, l’étudiant doit espérer à sa famille ou peut être à l’aide provenant du pays d’accueille où il fait ses études mais pas à son propre pays le Congo.

C’est ce qui plonge bon nombre d’étudiants congolais à l’antipathique et parfois à avoir des remords vis-à-vis de leurs pays, le Congo. Car il est inconcevable que même les pays ne possédant pas grands choses comme richesses savent subvenir aux besoins de leurs étudiants à l’étranger mais pas le Congo-Kinshasa.

Ne dis-t-on pas que la République Démocratique du Congo est un scandale géologique et extrêmement riches en gisements ? Mais à qui profitent toutes ces richesses ?

La responsabilité incombe à nos gouvernants, car l’instruction des gouvernés est l’avenir pour toute une nation.
 

lundi 9 août 2010

Les richesses du Congo-Kinshasa, bonus ou malus ?

Ce pays, aujourd’hui la République démocratique du Congo, ou Congo-Kinshasa, se trouve au cœur de l’Afrique. Situé de part et d’autre de l’équateur, il est couvert d’innombrables forêts luxuriantes. Ses forêts immenses et ses vastes savanes abritent une faune et une flore extrêmement variées.

En raison de ses ressources naturelles abondantes, le monde entier s’intéresse depuis longtemps à ce pays, qui a subi bien des invasions et des guerres civiles injustifiées !

Le fleuve Congo
Une dizaine d’années avant que Christophe Colomb n’achève son célèbre voyage vers les Amériques en 1492, au terme d’une traversée menée entre 1482 et 1484 en Afrique centrale, des marins portugais, sous le commandement de Diego Cão, sont arrivés à l’embouchure du fleuve, que Diego Cão nomme alors Congo. Ils ignoraient que le fleuve sur lequel ils naviguaient avait parcouru des milliers de kilomètres avant d’atteindre l’océan.

Et ce fleuve : le Congo, le deuxième fleuve d’Afrique par sa longueur après le Nil, et le deuxième fleuve du monde par son débit, sépare les deux villes les plus proches du monde, à savoir Brazzaville et Kinshasa, et les deux pays ayant adopté le nom du fleuve, il est courant de les appeler respectivement Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa.

Bien qu’ayant connu plusieurs périodes d’agitations depuis son indépendance, le Congo-Kinshasa aujourd’hui est un pays en reconstruction et dont les populations et dirigeants font de leurs mieux pour rattraper le temps perdu avec des incompréhensions superflues.

Barrage hydroelectrique d'Inga
D’aucun ne douterait que le Congo-Kinshasa ou autrement dit le grand-Congo est indispensable pour un développement meilleur et rapide de l’Afrique, de part sa position géographique, ses richesses et ses potentialités en plusieurs énergies, dont électrique : Avec le plus grand central hydroélectrique d’Afrique pouvant desservir l’Afrique toute entière en énergie Electrique, Inga.

Sur le plan mondial la République Démocratique du Congo, bien que parfois oubliée, après l’Amazonie possède la deuxième plus grande réserve forestière du monde, appelée le bassin du Congo. Et avec l’évolution technologique, il y a actuellement miniaturisation des circuits électroniques et pour un bon fonctionnement et un rendement parfait de ces derniers, les grandes entreprises technologiques et plus particulièrement électronique recourent à un minerai qui ne se trouve qu’en République Démocratique du Congo, le Coltan.


Le coltan
Mais où est la part de la population dans toutes ces richesses ? En lieu et place de jouir au maximum aux prospérités du sol et du sous sol du pays, la majorité des congolais n’en profitent pas, bien au contraire, l’histoire nous apprend que plus de six millions des congolais sont morts à cause de guerres fantaisistes, perpétrées dans le seul et unique but de s’approprier de gisements de la République Démocratique du Congo.

L'hymne national de la R.D.Congo, le debout congolais...

Depuis le 17 mai 1997, le Zaïre du président Mobutu redevenait République Démocratique du Congo, ce changement a aussi impliqué celui de l’hymne national, de la zaïroise pour revenir au débout congolais. Malheureusement beaucoup de congolais jeunes et adultes ne savent pas bien chanter cette hymne de notre liberté.

Drapeau de la R.D.Congo
Nous vous offrons le Débout Congolais dans toute son entièreté, car étant congolais nous devons savoir célébrer et exalter la beauté de notre patrie.

Debout Congolais
Unis par le sort
Unis dans l’effort pour l’indépendance.
Dressons nos fronts, longtemps courbés
Et pour de bon prenons le plus bel élan,
Dans la paix

O peuple ardent
Par le labeur
Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant
Dans la paix

Citoyens
Entonnez l’hymne sacré de votre solidarité
Fièrement
Saluez l’emblème d’or de votre souveraineté
Congo !

Don béni, Congo !
Des aïeux, Congo !
Ô pays, Congo !
Bien aimé, Congo !

Nous peuplerons ton sol
et nous assurerons ta grandeur

Trente juin, ô doux soleil
Trente juin, du trente juin
Jour sacré, soit le témoin,
Jour sacré, de l’immortel
Serment de liberté
que nous léguons
à notre postérité
Pour toujours.


 
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Ecoutez le debout congolais à l’aide du lecteur ci-dessous.


lundi 26 juillet 2010

C’est déjà l’heure pour la Fikin 2010

La Foire Internationale de Kinshasa en sigle la Fikin ouvrira ses portes demain mardi 27 juillet à Kinshasa. Et pour cette année, le thème retenu est : La Foire du Cinquantenaire de l'indépendance.

Un peu d’histoire, l’inauguration de la Fikin remonte à un certain 20 mai 1969 par le président Mobutu, avec pour but principal de promouvoir la culture Zaïroise (Congolaise) sur le plan africain et mondial.

Pour l’édition foraine 2010, la Fikin visera principalement à la promotion du Cinquantenaire de l’indépendance de la R.D.Congo. Une occasion propice pour tous les congolais de passer en revue les cinquante années depuis que notre pays accéda à sa souveraineté nationale et internationale.

La Fikin est aussi un bon cadre d’échanges d’idées…, de repos et d’amusements pour les congolais et particulièrement les kinois, avec les expositions d’entreprises tant congolaises qu’étrangères, la vente des produits locaux et importés et sans oublier plusieurs concerts offerts généralement par les artistes congolais. 

L’édition 2010 de la Fikin prendra fin le 23 août prochain.  

dimanche 18 juillet 2010

Le phénomène Kuluna à Kinshasa


Il ne se passe pas un jour sans que la presse Congolaise et la population Kinoise dénoncent les actes de vandalisme perpétrés par les bandes des jeunes Kinois membres des écuries, club sportif et autres mouvements.

Dans la majorité de communes de Kinshasa, les jeunes membres des écuries prennent des boissons à forte teneur d’alcool, se livrent aux combats dégradant entre eux, sèment la terreur dans les quartiers et posent les actes de vandalisme.

Selon les médiats et la population, en effet, ce genre de comportement est inadmissible dans notre société. C’est une lampe témoin qui atteste que la dépravation des mœurs à atteint un point le plus élevé. 

Quelques années au par avant, ce même opinion décriait  ces griefs dans le chef des Enfants de la rue appelé communément Chégue ; ces derniers étaient à l’origine d’un comportement à troubler l’ordre public. Juste au moment où le pouvoir publique s’emblait maitrisé ces Enfants de la rue qualifiés de bombe à retardement, surgit un phénomène appelé Kuluna et Pomba, avec un comportement plus déconcertant que celui qu’on pouvait voir chez les Chegues. 

Chose curieuse, c’est que les jeunes sensés bénéficié d’une bonne éducation et d’un bon encadrement dans la mesure où ils vivent sous le toit paternel, un cadre idéal pour élever les enfants, sont aujourd’hui cités parmi les auteurs des actes qui gangrènent la société.

Le vandalisme auquel la population assiste impuissant, que l’on baptise ‘’Kuluna’’ ne sont plus forcement l’apanage des Enfants de la rue. Et à ce stade déjà, le phénomène kuluna est devenu ‘’un problème de société’’ 

Par ailleurs, il est vraisemblable que la rencontre à Kinshasa de cultures particulières a créé une nouvelle dynamique culturelle qui n’est pas restée sans effet sur les attitudes et comportement des Jeunes kinois.

Avec un bon encadrement des enfants par les parents et une bonne sensibilisation des jeunes par les autorités, le kuluna se verra anéantie dans notre société.

mercredi 30 juin 2010

Le Cinquantenaire d’indépendance de la République Démocratique du Congo

La République Démocratique du Congo vient de fêter son Cinquantième anniversaire depuis son accession à la souveraineté tant sur le plan national qu’international.

Pour votre information, le Congo-Belge, devenait République Démocratique du Congo un certain jeudi 30 juin 1960, après plusieurs périodes d’émeutes, de soulèvement et de dure lutte de la part de nos vaillants martyrs et héros.


Le jour même de la proclamation de l’indépendance, débutait aussi une grande incompréhension entre les Belges et les Congolais, soit disant suite au discours de Patrice Lumumba : "Qui oubliera qu'à un Noir, on disait 'tu', non certes pas comme à un ami, mais parce que le 'vous' honorable était réservé aux seuls Blancs".

Et pour son Cinquantenaire, le Président de la République Joseph Kabila a voulu honoré le pays et renouer encore de bonnes relations avec l’ancien colonisateur belge, la raison principale de l’invitation lancée au Roi belge Albert II.

Aujourd’hui, le 30 juin 2010, jour pour jour depuis l’indépendance ; l’on pouvait voir à Kinshasa plusieurs délégations : d’un côté le Roi belge Albert II. Il est à noter que la dernière visite royale remonte à 1985, celle effectuée par le Roi Baudouin à l’époque du Maréchal Mobutu. Parmi les invités, il y avait aussi plusieurs délégations des chefs d’états africains et étrangers mais aussi des responsables des organisations internationales, dont le secrétaire général des nations unies.

Quel bilan pour le Cinquantenaire ?

A ce sujet, les avis des congolais sont partagés. Pour les uns le bilan peut être tenu de positif, tandis que pour les autres, il est totalement négatif. De notre côté, nous vous retraçons les grandes lignes de l’histoire de notre cher Congo et c’est à vous d’en déduire le bilan, positif ou négatif.

L’histoire peut nous aider à nous situer par rapport au temps, afin de savoir quel bilan attribué à la République Démocratique du Congo cinquante années après son ascension à l’indépendance.

En cette année 2010, plusieurs pays africains ont célébrés, célèbrent et célébrerons encore leur cinquantenaire, une occasion propice à tous ces états de s’analyser et de tirer les conséquences nécessaires afin de savoir comment travailler plus mieux encore pour une Afrique meilleure.

dimanche 27 juin 2010

Kinshasa une ville tentaculaire…



Faute de recensements depuis 1984, l’effectif de la population congolaise varie selon les sources. Estimée actuellement à environs 60 millions, une bonne partie de la population congolaise se trouve dans les grandes villes comme Kinshasa, Lubumbashi ou encore Kisangani.

Intéressons-nous à la population de la ville de Kinshasa. De l’ordre de 10.000 habitants en 1882, elle a connu une croissance prodigieuse au cours du XXième siècle. De 17.825 habitants en 1923, elle est passée à 400.000 habitants à l'accession du pays à l’indépendance en 1960.



Et actuellement la population kinoise ne cesse de croître, elle est estimée à 13 millions d’habitants.

L’augmentation rapide de la population congolaise et plus particulièrement de la ville de Kinshasa au cours de cette décennie résulte de l’effet combiné d’une forte fécondité, d’une immigration et d’un important exode rural.

Les habitants de la ville de Kinshasa, appelés « Kinois » sont issus d’horizons divers. Certains sont nés sur place, d’autres sont venus aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du pays. Les Bahumbu, tribus très proche des Kongo du Bas-Congo du point de vue de la culturel et les Bateke constituent les tribus qui ont occupé cet espace à l’origine.

La langue principale parlée à Kinshasa est le Lingala. Elle fait partie de 4 langues dites nationales. La situation sociolinguistique de la République Démocratique du Congo est en effet caractérisée par l’existence de quatre régions linguistiques qui délimitent quatre principales langues véhiculaires dite nationales : le Tshiluba, le Kikongo, le Swahili et le Lingala. 

"Kinshasa, capitale de la musique Africaine"

Il convient d’ajouter en ce qui concerne les jeunes Kinois que « leur lingala » est quelque peu particulier sur le plan syntaxe. En effet, il s’agit bien des structures du lingala. Mais sur le plan lexical, il y a un mélange avec d’autres langues dont le Français.


Cela est visible dans presque toutes les chassons des musiciens congolais, car pour chanter souvent ils utilisent et le lingala et le français, autrement dit : Le lingala-francisé.

Hormis sa caractéristique surévaluée pour la musique, Kinshasa est aussi une ville touristique, avec plusieurs monuments rendant gloire et honneur aux héros nationaux de la République Démocratique du Congo.


"Kinshasa est une ville remuante.
Agitée, confuse et pleine de couleurs,
une sorte de New York au centre de l'Afrique." 
(www.lonelyplanet.com)


Aujourd’hui, la capitale du Congo est l’une des grandes villes africaines, de part ses infrastructures, sa population, mais aussi de par sa multiplicité raciale…

samedi 26 juin 2010

Une maladie jusque là incurable…

Le savez-vous ?

Le mot SIDA est une abréviation qui signifie Syndrome d’Immonu-Déficience Acquise.

Un seropotif est un individu séropositif est celui dont le sang (sérum) montre au laboratoire des signes (anticorps) de passage du virus HIV.

En clair, un individu séropositif porte des anticorps spécifiques au virus du SIDA. Malgré l’absence de traitement curatif ou de vaccin anti-SIDA, il s’avère indispensable de connaître son statut sérologique tant pour une personne infectée que pour celle qui ne l’est pas.

Pour un individu séronégatif, c’est-à-dire non infecté, le test peut être le signe d’un nouveau départ dans le comportement de l’individu de façon à garder cet état. Tandis que pour un individu infecté (séropositif) le fait de le savoir peut l’aider à adopter certaines attitudes pour se protéger lui-même contre les infections opportunistes et pour protéger son entourage.

Un syndrome est un ensemble de symptômes ou de signes d’une maladie.

Immunodéficience signifie : diminution de la capacité de se défendre contre certains microbes. Le SIDA détruit le système de défense de l’organisme. Une fois que ce système est détruit ou affaibli, il apparaît des maladies de tout genre, c’est ce qu’on appelle infections opportunistes (la tuberculose, la candidose,…)

Un virus est un microbe. Le virus du SIDA est appelé Virus de l’Immuno-Déficience Humaine (VIH) ou HIV en anglais.

D’où vient le SIDA?

L’origine du SIDA n’est pas connue. Au point de vue historique, les premiers cas de cette maladie ont été identifiés en juin 1981 aux Etats-Unis d’Amérique.

Mais la maladie existait certainement plusieurs années avant qu’elle ne soit connue, probablement avant la fin des années 1950 — l’épidémie s’étant déclarée, selon les régions du monde, entre la fin des années 1970 et le début des années 1990.

Tandis que selon l’opinion la plus répandue dans les milieux médicaux en Europe et en Amérique, il serait originaire du centre de l’Afrique (Au Gabon et en République démocratique du Congo). Le singe vert d’Afrique est porteur d’un virus similaire et l’on pense qu’il a été transmis à l’homme à la suite de contacts étroits avec des singes contaminés.

Comment identifier les symptômes du SIDA?

Le SIDA n’a pas de symptômes spécifiques. L’individu malade présente les signes ou les symptômes de l’infection « opportuniste » dont il souffre. Par exemple, en République Démocratique du Congo, les malades du SIDA présentent fréquemment de la diarrhée chronique, de l’amaigrissement et de la fièvre prolongée.

Mais il existe dans ce que les médecins appellent « définition clinique du SIDA » deux grands groupes de signes de la maladie : les signes ou les symptômes majeurs et les signes ou symptômes mineurs.

Les symptômes majeurs sont :

La diarrhée chronique de plus d’un mois,
L’amaigrissement prononcé,
La fièvre prolongée de plus d’un mois.

Les symptômes mineurs sont :

La toux chronique,
Le prurit ou démangeaison généralisée,
L’herpès,
La candidose,
Le zona,
Les ganglions généralisés, etc.

Il faut noter que tous les signes susmentionnés peuvent se manifester en présence d’autres maladies. C’est pourquoi seul un médecin avisé peut poser le diagnostic du SIDA.

Le malade du SIDA se reconnaît par ses signes cliniques, mais comme ceux-ci ne sont pas caractéristiques, ils doivent être confirmés par des examens de laboratoire spécialisés. Il faut cependant noter qu’une personne peut être infectée par le virus du SIDA sans être malade. Il n’existe aucun moyen pour identifier un tel individu en dehors des examens de laboratoire.

Les moyens de transmission du virus VIH sont principalement au nombre de trois, à savoir :

La voie sexuelle : Les relations sexuelles sans protection avec un individu infecté peuvent transmettre le virus du SIDA. C’est le mode de transmission le plus fréquent dans le monde, et plus particulièrement en République Démocratique du Congo où on estime à 80% de cas de SIDA sont imputables à cette voie.

La voie sanguine : Par voie de sang. Il peut s’agir de la transfusion sanguine faite avec du sang contaminé, des injections faites avec des seringues et aiguilles souillées du sang infecté ou scarification de la peu avec des matériels non stérilisés (exemple : lame de rasoir).

Transmission entre une mère infectée à son enfant pendant la grossesse ou au moment de l’accouchement, fréquent en Afrique.

Le virus du SIDA se localise spécialement dans certains globules blancs, les lymphocytes T-helper, mais aussi dans d’autres globules blancs, les monocytes ainsi que dans les cellules nerveuses. Cependant le virus a été isolé dans la plupart des liquides corporels : sang, sperme, secrétions vaginales, salive, larmes, sueur, urines, lait maternel, etc.

Toutefois, le virus ne se trouve à des concentrations importantes susceptibles de permettre la transmission dans le sang, le sperme et les secrétions vaginales. Et il détruit tout le système de défense de l’homme infecté, ce qui aboutit à des maladies diverses appelées infections opportunistes.

Le premier pays ayant parlé du SIDA est les Etats-Unis d’Amérique. Cela a été signalé par une demande accrue d’un médicament utilisé dans le traitement d’une maladie très rare : la Pentamidine utilisée dans le traitement de la pneumonie à PNEUMOCYSTIS CARINII.

De fil en aiguille, le Centre de Contrôle des maladies d’Atlanta a conclu que le taux élevé des cas de pneumonie à PNEUMOCYSTIS CARINII. Était le signe de la naissance d’une nouvelle maladie à laquelle on a donné le nom de SIDA.

Et en en République Démocratique du Congo, les premiers cas de SIDA ont été diagnostiqués, à Kinshasa, en octobre 1983 par une équipe mixte Américano-Belge en étroite collaboration avec des médecins Zaïrois (Congolais) de l’Hôpital Mama Yemo (actuel Hôpital Général de Kinshasa) et des Cliniques Universitaires du Mont-Amba.

L’expansion du SIDA dans le monde

En réalité l’expansion du SIDA maladie est récente, mais celle du SIDA infection s’est passée il y a plusieurs années de façon silencieuse. Les raisons de cette expansion ne sont pas toutes connues, mais il est certain que le développement des moyens de transports rapides ayant permis les mixages des peuples a été pour quelque chose.

L’autre raison possible est le changement de mode de vie des populations avec la liberté sexuelle de plus en plus autorisée dans plusieurs sociétés modernes. Il existe certainement d’autres raisons relatives au virus, lui-même, sa virulence, sa transmissibilité, etc.

Les dangers des transfusions sanguines

Les donneurs de sang porteurs du virus peuvent transmettre le SIDA, même s’ils ne présentent pas, pour l’instant, les symptômes de la maladie.

Une étude a révélé que près de 40 pour cent des patients “qui contractaient le SIDA par transfusion (...) avaient 60 ans ou plus” et que “c’était le plus souvent à l’occasion d’interventions chirurgicales, souvent pour effectuer un pontage coronarien, qu’ils étaient transfusés”, selon The New England Journal of Medicine.

Le SIDA aujourd’hui...
La plaie meurtrière qu’est le SIDA aurait pu être évitée. Le New York Times Magazine la décrit comme “le premier fléau de l’histoire humaine dont la propagation dépend entièrement de notre comportement conscient.
Il n’existe actuellement aucun traitement capable de guérir le SIDA, et il paraît peu probable que l’on en découvre un prochainement. Si les nouveaux traitements permettent de ralentir la progression de la maladie, il est de loin préférable d’éviter la contamination. Mais avant d’aborder la question de la prévention, examinons comment se transmet et ne se transmet pas le VIH, le virus du sida.

On peut être contaminé par le VIH 1) en utilisant une aiguille ou une seringue infectée, 2) en ayant des relations sexuelles (vaginales, anales ou orales) avec un partenaire séropositif et 3) en recevant une transfusion sanguine ou des produits sanguins (bien que, dans les pays industrialisés, des tests de dépistage permettent de limiter les risques) ; enfin, 4) une mère séropositive peut transmettre le virus à son enfant avant ou pendant l’accouchement, ou encore pendant l’allaitement.

Soyons tous conscients, tant les jeunes que les vieux et évitons cet ennemi commun qu’est le SIDA en ayant un comportement responsable, en évitant de relations intimes sans lendemain qui peuvent aller des baisers au rapport sexuel entre deux personnes se connaissant à peine et n’envisageant même pas de se reparler.

Tous unis, nous vaincrons le SIDA !

vendredi 25 juin 2010

Léopoldville-Kinshasa : L’histoire d’une capitale.


Comme c’est le cas pour la plupart des villes et centres urbains africains, la ville de Kinshasa est née avec la colonisation. Fondée en 1881 par l’explorateur anglo-américain sir Henry Morton Stanley, qui baptise cet entrepôt  de marchandises sur le Congo Léopolville, du nom de Léopold II, le roi des Belges.
 
Avec la réalisation en 1898, d’une voie ferrée vers Matadi, cela donne le coup d’envoi du développement de la ville. Kinshasa, anciennement appelée Léopoldville connut plusieurs statuts politico-administratifs.


Léopoldville devint respectivement Province le 1er janvier 1919, puis chef-lieu du District du Moyen-Congo le 1er mars de la même année et capitale du Congo Belge le 1er juillet 1923. C’est finalement en 1941 que le district de Léopoldville aura le statut de Ville.
Ce n’est qu’en 1971, que la ville jadis appelée Léopoldville prendra le nom de Kinshasa, c’était l’époque de la zaïrianisation avec le président Mobutu.
 
Actuellement capitale de la République Démocratique du Congo, Kinshasa est aujourd’hui l’une des grandes Villes Africaines. Elle s’étend au nord-ouest sur la rive gauche du fleuve Congo. Elle est limitée au nord et à l’ouest par le fleuve formant ainsi une frontière naturelle, avec la République Populaire du Congo, à l’est, par la région de Bandundu et au sud par celle du Bas-Congo.
 
La Ville Province de Kinshasa s’étend sur une superficie de plus ou moins 10.000 Km2 et compte environs 318 quartiers répartis dans 24 communes. Sur le plan administratif le nombre des 24 communes qui couvre la Ville de Kinshasa est fixé par les ordonnances-lois n°68/018 du 12 janvier 1968 et n°68/430 du 2 décembre 1968.
 
Capitale congolaise à la fois politique, administrative, commerciale, économique, culturelle et religieuse, Kinshasa a réussi à s’imposer comme une véritable métropole, jouant ainsi un impact géopolitique à grande échelle sur l’ensemble du pays.
 
Kinshasa est la base de la gestation des grandes mutations politique sociales et culturelles. Cette ville est par ailleurs un milieu pluriculturel où se côtoient et se brossent des tribus aussi nombreuses que différentes.

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